RESSOURCES
Livre blanc
Notre philosophie sur la confiance, la sécurité, la confidentialité et les défis d’un avenir numérique décentralisé.
Développement d'un futur numérique décentralisé
RÉSUMÉ
Le livre blanc de Kelvin Zero, « Développement d’un futur numérique décentralisé », explique le concept de décentralisation et son potentiel pour révolutionner des industries comme la cybersécurité. Le document couvre l’histoire d’internet et comment il démontre à la fois la centralisation et la décentralisation. Il discute également de l’importance des réseaux auto-souverains et des systèmes hybrides.
La vision de Kelvin Zero est de créer un écosystème numérique sécurisé où les données et la vie privée de chacun sont protégées grâce à l’utilisation de la technologie décentralisée. Cependant, la mise en œuvre de ce type de changement systématique nécessite d’énormes ressources et une réflexion, une planification et des partenariats soigneux dans le secteur privé. Le livre blanc de Kelvin Zero pose les bases d’un avenir numérique décentralisé et appelle à une collaboration pour en faire une réalité.
TABLE DES MATIÈRES
NOTES DE L'ÉDITION
Publié le 9 août 2022
LIVRE BLANC KELVIN ZERO
Développer Un Avenir
Numérique Décentralisé
9 août 2022
Introduction
Qu'est-ce que la décentralisation?
La décentralisation a fait des vagues dans le monde entier avec son potentiel de révolutionner différentes industries, mais qu’est-ce que la décentralisation? Ce livre blanc répond à la question et examine comment la technologie décentralisée peut nous aider à repenser la sécurité, la fiabilité et la confidentialité de notre monde numérique. Pour se mettre en contexte, parlons d’abord du premier véritable réseau décentralisé moderne : Internet.
L'ère d’Internet
The Internet's origins and the beginnings of a decentralized digital future.
Les balbutiements d’Internet se sont produits aux États-Unis, dans les années 1950. La guerre froide battait son plein, et les États-Unis avaient décidé de créer un système de communication capable de résister à une attaque nucléaire soviétique. C’est dans cette optique qu’est née l’ARPA (Advanced Research Projects Agency), aujourd’hui connue sous le nom de la DARPA, qui a rassemblé les esprits les plus brillants du pays pour réaliser cette mission.
En 1969, l’ARPA avait déjà connecté deux ordinateurs et développé un réseau centralisé capable d’envoyer des messages entre différents sites, formant ainsi ARPANET et l’un des premiers réseaux. La création du protocole de transmission TCP/IP n’a pas tardé à suivre en 1974, et ARPANET s’est rapidement développé à mesure que des institutions universitaires, militaires et de recherche adhéraient au réseau, qui allait finalement devenir un réseau de réseaux interconnectés mondial, soit Internet.
Décentralisation vs Centralisation
Alors, qu’est-ce que la décentralisation? L’histoire d’Internet est l’un des premiers exemples pratiques de décentralisation à grande échelle, ainsi que de son contraire – la centralisation –, mais la décentralisation s’étend au-delà d’Internet. En termes simples, la décentralisation est un processus d’organisation de différents types d’objets, comme des données brutes ou la planification et la prise de décision, en un réseau ouvert et interopérable. Dans la pratique, la décentralisation est omniprésente, qu’il s’agisse de systèmes gouvernementaux démocratiques ou de remarquables nouvelles technologies comme la chaîne de blocs (blockchain).
À l’autre extrémité du spectre, nous avons la centralisation, que l’on peut illustrer avec l’ARPA, qui a créé l’un des premiers systèmes centralisés en connectant deux ordinateurs ensemble et en acheminant des informations entre eux. C’est en somme ce qu’est la centralisation : un processus plus simple qui utilise des réseaux fermés et contrôlés pour organiser des objets de données. Nous pouvons observer la centralisation partout. Pensons simplement aux systèmes gouvernementaux centralisés et aux hiérarchies d’entreprises actuellement en place.
Systèmes auto-souverains et hybrides
Un autre concept populaire qui a vu le jour récemment est celui des réseaux auto-souverains, un système dans lequel chacun détermine les paramètres du réseau. Ces réseaux sont souvent désignés comme des « organisations autonomes décentralisées » dans le domaine des chaînes de blocs. Cela nous mène tout droit aux systèmes hybrides, un concept où les systèmes centralisés et décentralisés peuvent combiner les concepts d’auto-souveraineté, de décentralisation et de centralisation. En fait, la plupart des structures en place aujourd’hui sont des systèmes hybrides. Nous n’avons qu’à penser aux différents systèmes gouvernementaux complexes que divers pays du monde ont adoptés.
Maintenant que nous avons couvert les bases, voyons pourquoi la décentralisation est si importante et comment nous imaginons un monde numérique basé sur cette structure.
Création de la Société 2.0
Les données sont le nouveau pétrole
Internet a changé le monde dans lequel nous vivons à la fin des années 1990, et la technologie n’a cessé d’évoluer depuis. Tout se passe désormais par voie numérique, des médias sociaux au commerce en ligne, en passant par les affaires et les opérations. L’ère de l’information a changé nos vies grâce à de nouvelles capacités incroyables, mais cela a un prix – à savoir notre vie privée et notre sécurité.
Nos informations personnelles et sensibles font désormais partie de notre monde numérique, ce qui nous confronte à un grave problème : les systèmes que nous avons mis en place pour protéger ces données ne suivent pas le rythme des nouvelles technologies. Par conséquent, nos données sensibles sont constamment partagées entre les organisations avec lesquelles nous interagissons, des institutions financières aux gouvernements, en passant par les grandes organisations médicales, les entreprises et autres.
Malheureusement, ce modèle de données multiplie les points d’attaque qu’un acteur malveillant peut utiliser pour intercepter ces informations. Cela signifie que les organisations avec lesquelles nous faisons affaire, comme les hôtels et les concessionnaires automobiles, doivent protéger nos données et se défendre contre les mêmes attaquants que nos gouvernements et les grandes entreprises.
En résumé, dans le monde de la cybersécurité, les défenseurs doivent avoir raison 100 % du temps, tandis qu’un attaquant n’a besoin d’avoir raison qu’une seule fois. Dans l’état actuel des choses, il est tout simplement impossible pour toutes nos organisations d’avoir raison, à chaque fois, contre des attaquants qui se multiplient en taille et en capacité. C’est pourquoi nous devons changer la façon dont nous interagissons tous avec les données, et ce, depuis la base.ecentralized digital future.
Ce n’est pas le seul problème. Les grandes organisations exploitent également nos informations personnelles en tirant parti d’une participation majoritaire dans de grands regroupements de données et le trafic Internet. Cette situation a entraîné une centralisation du pouvoir entre les grandes entreprises du monde. Voilà pourquoi, à Kelvin Zero, nous voulons repenser la manière dont nos systèmes et nos technologies gèrent les données, et nous souhaitons recourir à une technologie décentralisée pour y arriver.
Développer un écosystème numérique sécurisé
Kelvin Zero a pour vision de créer un écosystème dans lequel les données et la vie privée de chacun sont intégralement protégées. Cela implique de changer fondamentalement la façon dont nous utilisons les données; et la technologie décentralisée nous en donne les moyens. En utilisant des réseaux ouverts et décentralisés, nous pouvons connecter les organisations entre elles et avec leurs utilisateurs afin qu’elles puissent interopérer et valider nos données, au lieu de les partager et de les dupliquer. Toutefois, la mise en œuvre d’un aussi grand changement s’accompagne de quelques problèmes potentiels.
Deux problèmes majeurs se posent lorsqu’il s’agit de mettre en œuvre ce genre de changement systématique. Tout d’abord, pour modifier et adopter des technologies à grande échelle, il faut des ressources massives pour adapter les systèmes de base existants qui sont difficiles à remplacer dans les infrastructures critiques, comme les banques et les gouvernements. Ensuite, la technologie moderne des réseaux décentralisés n’en est qu’à ses débuts. On ne peut donc se fier à cette technologie et y transférer des systèmes essentiels sans mener une réflexion approfondie, la planifier et établir des partenariats avec le secteur privé.
L’adoption d’un changement aussi important comporte toutefois de nombreux avantages. D’une part, la sécurité et la confidentialité peuvent être considérablement améliorées en éliminant la duplication des données et en rattachant les données sensibles à un nombre aussi réduit que possible de bases de données centralisées et hors ligne. D’autre part, une interopérabilité mondiale massive permettrait également d’améliorer l’écosystème numérique et favoriserait l’émergence d’une société plus riche en connaissances et plus équitable. Enfin, l’immuabilité et l’accessibilité sécurisée des enregistrements sur les réseaux décentralisés pourraient améliorer considérablement la transparence, la fiabilité et la sécurité des interactions et des opérations numériques.
Changer le modèle de données d'aujourd'hui
Alors, comment y parvenir compte tenu des défis qui nous attendent? Notre solution repose sur un modèle de données novateur qui permet à nos organisations critiques d’adapter facilement leur technologie plutôt que de la remplacer. Voilà pourquoi nous avons breveté un système qui permet aux organisations d’« aliaser » n’importe quel objet de données et de le lier à des signatures numériques multipartites qui peuvent être validées au moyen d’une technologie décentralisée, ce que nous appelons notre plateforme SoLIDTM.
Avec SoLID, les organisations peuvent valider n’importe quel type de données ou d’informations, sur n’importe quel réseau décentralisé, entre elles et avec leurs utilisateurs. Les organisations ont ainsi la possibilité de créer de nouveaux moyens sécurisés d’identifier les personnes, de journaliser des données vérifiables, de traiter des transactions financières, de protéger la vie privée et de collaborer au sein d’un écosystème numérique connecté.
Bitcoin, chaîne de blocs et réseaux décentralisés
La vision de SoLID est de permettre aux organisations d’utiliser la plateforme pour fonctionner sur n’importe quelle structure de chaîne de blocs ou de réseau décentralisé, mais nous devons commencer quelque part. Aujourd’hui, nous travaillons avec une nouvelle catégorie de technologie de registres décentralisés pour faire de cette vision une réalité, tout en développant de remarquables cas d’utilisation avec nos partenaires. Mais pourquoi des registres décentralisés? Nous considérons les réseaux ouverts et décentralisés comme le système idéal pour tirer parti de SoLID et connecter différentes organisations et leurs utilisateurs à travers le monde. Le fait que tout le monde puisse accéder à ces réseaux offre des possibilités infinies et, au fur et à mesure que nous développons la technologie des registres décentralisés, différentes industries peuvent décider du réseau qui leur convient et facilement basculer d’un réseau à l’autre ou interopérer avec d’autres réseaux dans l’avenir.
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